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Vie du sol

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Une bonne fertilité d’un sol est un facteur de productivité. Un sol fertile est capable de fournir de l’azote pour les cultures, de mieux résister à la battance, de favoriser l’infiltration de l’eau grâce à l’humus et à la forme active de la matière organique  (débris de végétaux, amendement et organisme vivant).

Depuis plusieurs années, des agriculteurs modifient leurs pratiques pour favoriser et développer cette fertilité du sol. Aujourd’hui, ils cherchent à évaluer leur système de cultures sur l’état biologique de leur sol.

Pour mesurer l’état biologique du sol, plusieurs indicateurs sont utilisés :

  • Les vers de terre
  • La biomasse moléculaire (INRA de Dijon)
  • La nématodologie  (Elisol)

Evaluer les performances des pratiques culturales

Pour favoriser la vie du sol et en développer tout le potentiel, un groupe d’agriculteurs a décidé d'évaluer l’impact de ses pratiques culturales et de comparer la performance de ses systèmes.

Certains d'entre eux pratiquent le non labour et tendent vers les techniques de semis sous couvert permanent avec l’introduction de légumineuses, d’autres limitent l’usage de la chimie.

Faire partie de ce groupe permet de comparer ses pratiques et leurs incidences sur la vie du sol.

Les effets connus des pratiques sur la vie du sol

  • Travail du sol

La réduction du travail du sol favorise la présence de champignons alors que le labour ou le travail en profondeur fréquent stimulent la multiplication des bactéries. Un équilibre entre champignon et bactérie doit être atteint pour avoir un bon fonctionnement du sol.

  • Apport de biomasse

L’apport de matière organique comme de couverts végétaux au sol simulent la vie du sol alors que l’usage intensif des pesticides la limite.

  • Rotation

Une rotation variée des cultures favorise la diversité des champignons, bactéries et nématodes.

Des sols vivants mais avec une grande variabilité des résultats

A l’échelle de l’exploitation, les sols les plus vivants ne sont pas là ou on s’y attend le plus. Des parcelles menés en TCS voire en SD n’ont pas toujours une bonne activité biologique. Il semblerait que ces parcelles aient besoin d’être stimulées, soit par un travail du sol un peu plus énergique, soit par une fourniture de couverts ou de cultures plus riches en azote. D’autres parcelles en TCS avec un travail du sol mené de matière intensive ont des activités biologiques plus faibles que des parcelles labourées de manière occasionnelle.

L’ensemble de ces travaux ont été présenté aux journées nationales de l’innovation agricole à Angers en 2015. Aujourd’hui, ces mesures spécifiques ont un coût  relativement élevé. Des travaux sont menés avec les laboratoires d’analyses pour rendre ses mesures de vie du sol moins onéreuses.

Parallèlement, avec l’Observatoire Français des Sols Vivant, les Chambres d’agricultures souhaitent, avec le Projet REVA,  suivre des parcelles pour conforter les résultats et être en capacité de donner un conseil après avoir réalisé ces mesures de vie du sol 

Contact

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Votre conseiller :

Sylvain Duthoit

Tél : 03 26 64 90 12

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Pour favoriser la vie du sol et en développer tout le potentiel, un groupe d’agriculteurs a décidé d'évaluer l’impact de ses pratiques culturales et de comparer la performance de ses systèmes.

Certains d'entre eux pratiquent le non labour et tendent vers les techniques de semis sous couvert permanent avec l’introduction de légumineuses, d’autres limitent l’usage de la chimie.

Faire partie de ce groupe "Fertilité du sol" permet de comparer ses pratiques et leurs incidences sur la vie du sol.

Résultats des travaux

Les responsables du groupe Fertilité du sol ont accueilli l’équipe qui étudie l’écologie microbienne des sols à l’INRA de Dijon. Bilan des 2...

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